Dans une interview accordée au journal Norvégien Dagens Næringsliv, le PDG du label Propeller Recordings déclare que Tidal ne paie pas certains labels.
Une nouvelle polémique pour Tidal ? Peu en réussite depuis son arrivée sur le circuit du streaming, un nouveau scandale vient s’ajouter ce jeudi. Visiblement remonté contre la plateforme de stream, le journal Norvégien Dagens Næringsliv, qui avait déjà annoncé il y a quelques mois que Tidal ne passerait pas l’été 2018, en rajoute une couche. Dans une interview paru dans leur média, Frithjof Boye Hungnes, président du label Propeller Recording, déclare que Tidal ne paierait pas certains labels. « De plus en plus de personnes envisagent de retirer leur musique de TIDAL, il y a un ras-le-bol général », précise t-il également. Son label n’aurait rien perçu depuis octobre. D’après les sources du journal, les trois grands labels internationaux Sony, Warner et Universal ainsi que plusieurs artistes indépendants seraient concernés.
La semaine dernière, ce même média Norvégien déclarait que les chiffres de streams des albums Lemonade de Beyoncé et The Life Of Pablo de Kanye West étaient gonflés. Lancés en avant-première sur la plateforme, ils auraient été boostés par une usurpation de près de 2 millions de profils d’utilisateurs. La supposée tricherie aurait apporté 320 millions d’écoutes. Les deux artistes auraient de leur côté touché un bon pactole. Pour rappel, Jay-Z avait racheté Tidal en 2015 via sa holding Project Panther pour 56 millions de dollars à Aspiro, une société Norvégienne. Simple coïncidence ?
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