En décembre 2024, on m’a soufflé un nom à l’oreille : Ino Casablanca. Présenté comme le rappeur rebeu à suivre en 2025. Intriguée, je me suis plongée dans son univers. Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre pourquoi tant de gens misent sur lui jusqu’à la sortie de son nouveau projet.

De Casablanca à Albufeira

Le 17 janvier 2025, il a marqué un nouveau tournant avec la sortie de sa nouvelle mixtape : « Tamara » . Ce projet dévoile une direction artistique renouvelée, tout en restant fidèle à ses bases. Les amateurs de percussions traditionnelles et de sonorités mêlant le Maghreb et la modernité y trouveront forcément leur bonheur. 

Son style est marqué par des drums rebeu qui rythment des morceaux marqués d’influences maghrébines. Il nous le dit lui-même dans le premier son de la mixtape, « Nouvo Groove ». Cet anglicisme nous montre que ses sons incitent à bouger. Le terme « Groove » beaucoup utilisé dans le jargon du rock nous montre un côté rebelle  et représente la nouvelle génération maghrébine qui s’émancipe des traditions pour imposer son caractère.

 Ces sonorités traditionnelles se mêlent à une identité musicale bien à lui, riche et singulière. Il est d’ailleurs impossible de passer à côté de la reprise du classique égyptien « Noor el ein »  dans le morceau Fuck Larr .

Mais Ino ne se résume pas à ses sonorités. Ce qui frappe vraiment, c’est l’extravagance de son style. Que ce soit dans ses textes, empreinte de sa personnalité et de ses idées, ou dans son esthétique : tout est pensé pour affirmer une identité visuelle et auditive forte et assumée.

En somme, Ino Casablanca c’est plus qu’un rappeur marocain. C’est une icône qui incarne une nouvelle génération du rap rebeu, capable de mêler héritage et avant-garde. Il ne fait aucun doute qu’il sera un des artistes à suivre de près en 2025.

Par nous, pour nous.

Lilia