Certains connaissent, et les autres ont tort. Pour ceux qui connaissent, il est inutile de continuer de lire cet article sauf si tu veux mater des jolies photos de la collection Macson. Pour ceux qui ne connaissent pas, lis attentivement ce qui va suivre comme les clauses de ton futur contrat de mariage.
Macson est une ligne vestimentaire ayant été fondé par Ibey, un jeune homme passionné de l’art urbain, du dessin, de la danse hip-hop (askip il essayait de reproduire des chorées de Street Dancer, comme nous tous en vrai) et c’est tout ce melting-pot d’arts différents qui l’ont mené à la création de sa marque: Macson.
Alors, pourquoi Macson ? Enfant des années 90’s, Ibey (De base surnommé Young Ibey dans ses années collèges, inspiration Steppin’, Sexy Dance et Street Dancer) a grandit avec MTV, Trace, YouTube etc… (les grandes références tah l’époque), dont YouTube diffusait Rap Contenders et Macson étant un membre du jury ayant une façon de s’exprimer très prononcée. Ibey s’est inspiré de son élocution, par humour, et cela à marqué son entourage, et particulièrement ses acolytes qui forment aujourd’hui le collectif SCREDY, l’entourant depuis la création de la marque en 2015.
Avec du temps, de la persévérance, la multiplication des inspirations (Carhartt, les jeux de skateboard, Nike, Nike SB, A$ap Ferg, Pharell etc…), Ibey a su développer ses contacts, et ainsi sa marque.
Ayant débuté en tant qu’imprimeur chez Creativ’store, Ibey a pu et su faire les bonnes rencontres lors d’une soirée où il croise le chemin de celui qu’on surnomme, Mr Louis Cochon, fondateur des Céréaliste, qui le motive à exposer sa marque dans son bar à céréales. Mais Ibey passe son temps à essayer de reproduire les chorées de Steppin dans sa chambre (je déconne, c’était juste pas le bon moment pour lui de balancer sa collection), alors Macson se retrouve en stand-by, bien que la promesse de Mr Louis Cochon tienne toujours.
Quelques temps plus tard, Macson fait son comeback : c’est ainsi que le staff de Citadium s’est retrouvé à porter son T-shirt classique lors du premier week-end des soldes été 2020 (Bsartek c’est pas le staff de miss coquine rue Saint Denis, y’a du level).
S’en est suivi la présentation de sa collection au bar Céréaliste (finallyyyyyyy bitch, retour aux sources), où l’ambiance était chill, esprit bon enfant, dans un environnement frôlant le familial. Accompagné d’un musicien, très soul/r’n’b, Harison, à la voix si mielleuse que tout le monde semblait en avoir oublié le Covid.
Et c’est tout ce que reflète Macson, des valeurs de sa vie, de la simplicité de son état d’esprit, de l’acceptation et de la tolérance. Si sa collection est basique par ses couleurs noir/blanc – blanc/noir, le message n’en est pas moins profond. Il s’exprime en disant « avoir son style, c’est avoir du style ».
Autant le faire avec un t-shirt Macson non ? Décliné dans toutes les tailles (mixte homme/femme) et bientôt même en 5 XL (pour les gens qui aiment le style loose/grunge ou pour ceux qui ont le même ventre que mon daron c’est le top).
Pour Ibey, l’appropriation d’une pièce vestimentaire est très importante, il veut faire de sa marque ce que pourrait être la chemise blanche dont tout le monde a besoin. Portée de façon street, de façon habillée, customisée, peu importe tant que le message de sa marque est respecté : celui d’assumer son identité et la façon dont on la reflète.
La marque made in France fait donc preuve d’une éthique assez pointue, représentée par l’éléphant, logo emblématique d’un certain charisme, d’une prestance, à l’apparence majestueuse, défenseur de son environnement, de ses racines, et pourtant si silencieux.
Alors je sais que t’attends la fin de mon article pour le lien de son site web afin de commander un beau t-shirt, mais tu vas checker son Insta pour savoir quand est-ce qu’une prochaine présentation de sa collection se fait, autour d’un bol de céréales, dans un centre commercial, etc… who knows ?
Sarah Z.
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