Poupie marque les esprits telle qu’elle est. Pas besoin de mentir ou d’en faire trop. Son univers musical aussi singulier que sa personnalité, cache bien des surprises. Pop, reggae, trap music, rien ne lui échappe et son nouveau projet en est la preuve ! Dans cet entretien, Poupie nous raconte les histoires cachées derrière les 6 titres de son nouvel EP, FEU. Rencontre.

Salut Poupie tu vas bien ? 

Ça va super merci ! J’ai fini le studio un peu tard cette nuit, je suis un peu fatiguée mais sinon ça va !

Malgré le confinement on peut dire que l’année se passe bien pour toi…

Oui carrément, j’ai beaucoup de travail donc ça va. Le seul point négatif c’est que je ne peux pas voir qui je veux quand je veux mais à part ça, ça se passe super bien !

Après un premier EP nommé Poupie en 2019, tu reviens avec un nouveau projet cette année “FEU”. Avant de rentrer en détail, tu peux m’en dire deux mots? 

Le projet s’appelle FEU, tout simplement parce que le feu c’est l’un des 5 éléments. C’est quelque chose d’hyper fort. Je pense que dans mon EP j’ai voulu retranscrire des états dans lesquels tu peux te retrouver de façon extrême. Dans “Mojito” par exemple c’est la folie d’une fête. Dans “Feux” c’est l’extrême, quand la relation me met à bout. C’est des émotions fortes que j’ai voulu retranscrire en musique. Il y a des sonorités beaucoup plus reggae trap que dans mon précédent EP Poupie.  

Feux (feat. Jul)

C’est le premier morceau de l’EP, pourquoi tu as choisi ce titre pour ouvrir le bal ? 

C’est une chanson très forte dans le message, c’est aussi celle qui représente le mieux la notion d’indépendance et d’émancipation. Deux aspects qui vont accompagner l’auditeur durant tout l’EP. “Feux” ça parle d’une relation à bout de souffle. Le message c’est “j’en ai assez maintenant donc je m’en vais” et je trouve que cela est valable pour plein de choses. On n’est jamais obligé de rester dans quelque chose qui ne nous convient pas. En amour,  dans le travail,  on a toujours le choix. Je trouve ça super important de savoir dire non c’est terminé. 

Je lui ai donné le même nom que l’album car le feu c’est quelque chose de très fort. Ça brûle, on ne peut pas jouer avec ça, il faut faire hyper attention. C’est ce qu’incarne le concept du feu que j’ai voulu représenter. 

Un mot sur le clip ? 

Et bien le clip c’est la même chose, dans cette vidéo j’ai mis les sensations que je pouvais ressentir. Quand je suis sur le quad avec ma copine Samaka quand elle fait une roue arrière, la vitesse… C’est toujours l’extrême. Dans la vidéo tu peux aussi nous voir en train de vendre des briquets. En fait c’est une image pour dire que l’on peut répandre cette façon de s’émanciper. On est en gang aussi, je trouve ça super important d’être accompagné par les bonnes personnes dans cette démarche d’émancipation.

J’ai eu de la chance que cela soit réalisé par Lebon + Bourgeois, c’est un duo 2 filles super  cool. J’ai trouvé ça important que dans ce clip il y ait presque que des filles. Nous étions plus nombreuses sur le tournage, et c’était une belle façon de répandre le message du titre. 

J’ai cru entendre dire que la musique de Jul c’était ton péché mignon. Comment s’est passée la connexion ?

La musique de Jul c’est vraiment une musique qui m’accompagne dans des moments extrêmes. Cet été je suis partie en Corse avec toute ma bande de copines. On avait loué une maison au milieu de rien et une grande voiture pour mettre tout le monde dedans. Sur la route on mettait la musique de Jul à fond et il y avait comme un sentiment de liberté qui émanait de ça.

Je n’écoute pas Jul au quotidien, mais il y a certaines de ses chansons que j’aime beaucoup. “J’oublie Tout”, “La Machine”,… Il y a plein de ses titres que j’écoute dans des situations de folie ! Je pensais que Jul ça collait parfaitement, c’est la seule personne que je voyais sur cette chanson. Comme c’était très ambitieux, je ne m’attendais pas du tout à une réponse. Il faut savoir que Jul c’est un gars incroyable, il est super gentil, c’est une crème ! Il m’a répondu 5 heures après lui avoir envoyé ma demande et 24h après j’avais son couplet ! 

Tu te vois faire d’autres collab avec des artistes que tu apprécies ? 

Oui bien sûr dans la mesure où ils match parfaitement avec la chanson que j’ai créée. Je ne suis pas du genre à faire du feat pour le feat. On verra quand je serai connue, si je suis connue un jour (rire). Là j’ai encore le luxe de pouvoir faire un peu ce que je veux, car “personne” ne me regarde. Je n’ai pas un gros public, et il  n’a pas une grande attente vis à vis de ma musique. Si je sors un son et que ça plait c’est cool !

Je pense que si les gens aiment autant la track avec Jul aujourd’hui, alors qu’on a pas du tout le même public, c’est parce que nos univers se sont rejoints à un moment précis, et en ce moment c’est « Feux ». 

Tiens-toi bien

Dans quel état d’esprit tu étais quand tu as écrit cette chanson ?

Je cherchais un thème pour écrire cette chanson avec Silvio, mon producteur. Au fur et à mesure je me suis arrêtée sur le fait qu’au quotidien il y a plein de trucs qui se passent. Quand tu prends un peu de recul sur tout ça, tu te rends compte qu’il faut être bien accroché ! Que tu sois riche, pauvre, la difficulté dans la vie existe chez tout le monde, chacun à son échelle. 

C’était un peu un message de lucidité et d’espoir à la fois pour dire que même si ce n’est pas facile parfois, tu peux y arriver si tu t’accroches bien ! Être fort mentalement ce n’est pas facile, ce n’est pas donné à tout le monde. Mais dans « Tiens-toi bien” j’ai voulu donner de la force, même si tu te sens en décalé, accroche toi à la barre et vas-y !

C’est ce que tu essaies de faire au quotidien ? 

Inconsciemment on est tous obligé de le faire.  Moi j’essaie de m’accrocher quand des situations compliquées arrivent. C’est pour ça que la force mentale est importante, et je pense qu’elle se développe avec l’expérience. 

« Aussi loin que j’me souvienne, J’ai toujours laissé sa place à l’instinct ». L’instinct c’est une dimension que l’on retrouve dans plusieurs de tes chansons, pourquoi c’est important pour toi de s’y fier ? 

Pour moi, l’instinct c’est un élément de la force mentale. Quand tu sens quelque chose au fond de toi, tu ne te trompes pas, ton corps te parle. Par exemple, quand tu sens que ça ne va pas, tu vas avoir un peu mal au ventre, quand il y a un enjeu, tu peux ressentir du stress… L’instinct, il faut vraiment s’y fier. 

Je pense que certaines personnes en ont plus ou moins, elles ne ressentent pas tout. C’est pourquoi cette chanson est importante pour ces personnes-là. 

Tu as déjà vécu des situations où tu n’as pas écouté ton instinct ? 

Je pense que parfois je suis allée trop loin dans l’écoute de mon instinct, je n’ai écouté que ça, et ça c’est mauvais. Tu sais, on ne marche pas seul dans la vie. Il y a des gens bienveillants qui sont là pour t’entourer et t’aider aussi à faire les bons choix. C’est important de leur faire une place. 

Comment vis- tu ce changement de vie, notamment avec ton entourage ? 

Je n’ai pas vu beaucoup de changements. J’ai une personnalité tellement extrême, qu’une personne qui ne peut pas la gérer ne va pas rester. J’ai beaucoup entendu dire que quand tu deviens célèbre, les gens viennent par intérêt. C’est très difficile de rester près de moi par intérêt car j’ai une personnalité assez singulière. Depuis que je suis toute petite, les gens viennent et partent. C’est jamais malsain car quand tu as une personnalité entière, elle inspire l’entièreté. Je ne donne pas l’occasion aux gens d’être faux. 

Mon cercle n’a pas changé mais au fur et à mesure que j’avance je rencontre de plus en plus de monde, notamment pour le travail ! C’est merveilleux d’assister à ça ! Je trouve que tous les jours j’ai une chance inouïe de faire ce métier. Premièrement parce que c’est de l’art et qu’il y a plein de gens intéressants, et que je suis née pour ça. Et deuxièmement parce que plus il y a d’âmes qui participent à ton projet, plus il est riche. 

On n’est pas grand

Ça parle de quoi ? 

“On est pas grand”, ça parle d’un amour complètement flambé, un amour passionnel. Mais bon, l’amour passion c’est un peu l’enfer et le paradis réunis. J’ai vécu ça il n’y a pas longtemps, et je me disais pour me rassurer que si on vivait ça c’est parce qu’on était pas grand, pas assez “adulte”. On se fait du mal parce qu’on ne sait pas encore comment ça fonctionne. On n’a pas trouvé le bon équilibre car on n’est pas assez mature pour ça. Et surtout, personne n’est vraiment fautif. 

“J’ai compris que c’est pas si grave, que c’est pas toi ou moi l’enfer
On n’est pas grand, on a le temps de savoir si ça craint d’être nous”

On n’est pas grand – Poupie
C’est drôle que tu me dises ça car j’ai l’impression que tu prends énormément de recul. Tu es très mature dans ton écriture et tu idéalises très peu les relations amoureuses. Tu donnes le sentiment d’avoir trouvé comment cela fonctionne…

J’ai trop hâte de sortir mon album car ça a vraiment un rapport avec ce que tu me dis ! (rire). Au fur à mesure que tu grandis, tu te fais tes propres expériences et quelque chose en ressort forcément. Parfois c’est tellement fort que tu prends 10 ans d’un coup ! Mais à côté de ça, je peux être parfois ultra “bébé”. Je garde cette facette de l’enfance pour me protéger. C’est deux mondes qui s’entrechoquent, mais c’est super qu’on ressente qu’il y a eu de l’expérience dans mes textes ! 

Justement, je trouve que cette maturité était déjà très présente dans ton EP Poupie. Comme sur ton titre “Instinct Animal”, on voit que tu restes très objective sur la situation. Tu ne prends aucun parti, tu essaies de faire table rase…

Exactement, c’est un peu le fatalisme ! C’est comme ça, on ne peut rien y faire.

Et c’est comme ça que tu vois tes relations ? 

Oui, c’est un peu comme ça que je vois tout ! Comme je suis très sensible, pour me protéger je préfère prendre les choses de cette façon. La relation que je décris dans “Instinct Animal” m’a tellement épuisée émotionnellement que j’ai essayé de la prendre avec beaucoup de recul. Une émotion qui n’est pas joyeuse, je vais me laisser le temps de l’accepter, sinon tu n’avances pas, tu n’es jamais heureuse. 

C’est quoi être heureuse en amour ?

Je pense que c’est de ne même pas avoir à y penser ! C’est quelque chose de très fluide, que tu ne vois pas venir. J’ai toujours été dans cet état d’esprit avec mes 3 relations et demie ! (rire). 

Et l’amour façon Poupie ça donne quoi ? 

Je pense que la première chose en amour c’est la considération de l’autre. Tous les mecs avec qui j’ai été, je les ai admirés, je les ai vraiment considérés comme des personnes incroyables ! J’ai l’impression d’être sortie avec les personnes les plus spéciales de la planète. L’amour c’est aussi le fait de donner sans que cela te coute. Tu donnes sans te rendre compte qu’on te donne aussi, tout est très naturel. 

Mojito

Sur ce morceau j’ai l’impression de voir énormément de facettes de toi, c’est d’ailleurs mon titre préféré de l’EP. Comment tu l’as imaginé ? 

Ça me fait plaisir, c’est mon préféré aussi ! (rire). J’étais en studio avec Silvio, et on était en train de composer un morceau qui n’avait strictement rien à voir. J’en ai profité pour regarder les notes dans mon Iphone, c’est là où j’écris tout ce qui me passe par la tête. Je retrouve la phrase “Je ne supporte la menthe que dans un mojito” que j’avais posée là après avoir bu un mojito à Athènes. Je crois que c’était le meilleur mojito de ma vie ! Alors en retrouvant cette note j’ai dit à Silvio, viens on part sur autre chose, je crois qu’on tient un truc avec cette phrase. Il m’a fait le beat en 2 minutes ! 

Quand je crée une chanson, plein de choses me passent par la tête. Là je me suis dit, pourquoi on ajouterait pas une autre chanson dans la chanson. Je voulais un truc très années 80 avec du synthé. C’était idées sur idées, tout était très fluide ! Quand on l’a écouté on s’est dit “mais qu’est ce que va dire la maison de disques ?” (rire). Le titre est assez fou mais très cool !

L’interlude est en rupture totale avec le reste du titre. Tu chantes en anglais et tu racontes quelque chose de très poétique. Comment ça t’est venu ? 

Là je me suis prise pour une DA de maison de disques ! Dans les années eighties, ils s’inspiraient du monde extérieur, ils décrivaient beaucoup les gens. Je voulais un mood 80, un peu caricaturé. Je me voyais sur scène avec un costume à paillettes (rire.) Il fallait que je me prenne complètement au jeu, m’imprégner de l’époque New Wave. Tu sais dès que je fais une chanson, c’est très visuel dans ma tête, sinon c’est mauvais signe. 

Cette chanson, c’est aussi une réponse à “Ne m’invite pas”, un titre qui parlait aussi d’une fête. J’ai beaucoup évolué cette année, après le confinement j’ai vraiment ressenti le besoin de voir du monde. Avant j’étais plus dans ma bulle, je n’étais pas fan à l’idée d’aller en soirée chez des gens que je ne connaissais pas trop. « Mojito » c’est la soirée où tu es resté trop longtemps. Tu deviens fou parce que ça fait 6 heures que tu es dans la pièce. En fait, c’est l’évolution de ma vision de la soirée.

Nada de Nada

Sur “Nada de Nada” tu parles en espagnol, une langue qui est très présente dans ton univers musical. D’où te vient cet attachement à cette langue ? 

C’est super simple. J’ai fait des études de management en Angleterre et je suis tombée amoureuse d’un espagnol originaire des Îles Canaries. Par la suite, j’ai dû trouver un stage, et j’ai choisi de le faire aux Canaries, pour être près de lui. Au début on communiquait en anglais, même si son anglais était horrible, on faisait ce qu’on pouvait ! (rire). Et quand je suis partie là-bas, je me suis rendue compte que les espagnols ne parlaient pas très bien anglais. Je me suis retrouvée en immersion totale dans sa famille, où tout le monde ne parlait qu’’espagnol. Dis-toi que j’avais pris LV2 Allemand, et que je ne savais dire que “Holà”. Il a fallu que j’apprenne sur place pendant mon stage de 4 mois.

On va dire que c’est par amour que je l’ai fait. J’avais tellement envie d’être avec cette personne que j’ai vécu un petit bout de vie avec lui aux Canaries.  

Par la suite, en 2016 j’ai découvert le reggaeton. Ça a été une révélation ! Je pense que je voulais pouvoir comprendre mes artistes favoris. 

Tu as d’ailleurs récemment travaillé avec une artiste espagnole DANI…

Oui je l’ai rencontré après mon retour des Canaries, à Madrid. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour les espagnols, ils sont très chaleureux, tu as tout le temps l’impression d’être bienvenue chez eux. C’est pour ça que j’ai décidé pendant ma troisième année d’études de me prendre un appartement à Madrid.
Quand j’y suis retournée il n’y a pas longtemps, j’ai enregistré une version acoustique de différents sons de Bad Bunny avec elle. 

Quels sont les artistes hispanophones qui t’inspirent ?

Bad Bunny beaucoup… Après, Dani m’a fait découvrir Los Cangris, le groupe formé par Nicky Jam et Daddy Yankee, qui est vraiment cool. J’aime aussi la bachata avec Romeo Santos, c’est très sensuel, ça me touche beaucoup. Il y a aussi Ozuna, La Rosalia qui est très forte et très inspirante. 

D’ailleurs tu participes à X factor españa, tu en gardes quel souvenir ?

Mon copain de l’époque m’a poussé à faire l’émission. Il savait que l’école c’était important mais il savait aussi que j’avais besoin de bouger ! Il a envoyé ma candidature et j’ai été sélectionnée. Je me suis vraiment amusée ! Je l’ai vraiment pris du bon côté. 

Ça a aussi été super formateur. Je me rappelle avoir eu des discussions artistiques avec les stylistes, les régisseurs plateau, j’ai adoré ça. Je me suis vraiment dit que j’étais née pour ça. Il n’y a rien que je n’aime pas dans ce métier, tout fait partie du jeu ! 

Blue (version reggae live)

Ce morceau est incroyable. Tu as fait le pari de reprendre le titre du groupe Eiffel 65 sorti en 1998, et d’y ajouter la reprise de Gradur avec ses paroles “Oui, c’est nous les grosses moulas…”. Le tout sur une instru reggae. Comment l’idée t’est venue ?

J’ai joué cette chanson pour Basique, car il fallait reprendre un titre en live. Je ne me voyais pas reprendre un titre pop, j’en avais un peu marre des reprises. Alors je suis allée chercher ce titre qui est complètement électro, avec cette rengaine qui casse la tête. Je me suis dit que je pouvais lui apporter ma patte. Mes musiciens et moi on a mis au point cette version en studio. Au moment du tournage de basique, la version qu’on a jouée, c’est celle que tu entends sur l’EP. 

La fin du morceau n’était pas du tout prévue ! Ca m’a rappelé un son qui passait à la radio, j’ai commencé à chanter “Oui, c’est nous les grosses moulas…” et les musiciens ont suivi ! C’était complètement improvisé et c’est pour ça qu’on peut m’entendre rigoler (rire). Moi je fais aussi de la musique pour moi, et là c’est l’exemple typique. Personne ne comprend vraiment pourquoi j’ai posé ça là, mais pour moi cela veut dire quelque chose

C’est quoi tes plus grosses inspirations musicales ? 

Je dirais qu’il y a d’abord la pop américaine. J’ai baigné dedans x1000 quand j’étais petite. Le reggae, qui est pour moi un style de musique incroyable. Je l’ai découvert assez tard, vers l’âge de 14 ans. C’est un style qui m’a accompagné et m’apaise vraiment. Plus récemment, je dirais toute cette culture reggaeton/trap, que j’aime beaucoup ! Dans ma musique, j’essaie d’apporter quelque chose de nouveau qui ne fait pas obligatoirement partie de ces trois genres-là. 

Si je peux citer des artistes je dirais, Lady Gaga, Rihanna à l’époque de “Shut Up and Drive”, il y avait quelque chose d’assez iconique. En reggae il y a Jah Cure, le groupe Rebelution. Du côté de la trap, il y a des artistes comme Travis Scott ou Bad Bunny qui participent à faire évoluer la musique.

Si tu partais sur une île déserte avec seulement 3 CD, tu prendrais quoi avec toi ? 

Déjà je prends l’album de Manu Chao Clandestino, j’ai vraiment adoré cet album ! Ensuite je prends un album de Lady Gaga, peut-être son premier The Fame, pour tout ce que ça m’évoque; pour le génie de la composition. En troisième je pense que je prendrai le dernier album de Travis Scott, Astroworld. Je trouve que c’est très futuriste, j’adore tout ce qui me sort de mon monde. Il a réussi à créer tout un univers autour, un parc d’attractions… et comme j’ai un côté enfantin, je trouve ça absolument incroyable. Je trouve qu’en écoutant ses sonorités, tu t’envoles ! C’est aussi lui qui m’a donné envie de faire ces changements de rythmes et de mélodies dans mes chansons, comme sur Sicko Mode. Il est très authentique et extrême dans les sensations qu’il donne au gens. Je pense que l’art s’est fait pour être vécu de façon intense. 

Qu’est qu’on te souhaite pour la suite ? 

Que le COVID s’arrête pour que je puisse reprendre les concerts ! De m’épanouir dans ma musique, que ça continue de fleurir !

FEU à streamer ci-dessous :

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