Clint Eastwood & la Thug Life

Un peu en retard (une semaine) je vais voir le dernier Clint Eastwood.
Je ne vous ferai pas l’affront de le pitcher puisque le titre lui-même est assez explicite.


Vraiment classe.


Il est d’autant plus appréciable que, sans vouloir porter l’oeil et comme disait mon pote Friedrich, on en aura sans doute plus des masses des films avec (ou de) Clint Eastwood. Il commence à se faire vieux l’ancien. Dans certains plans on voit un air de parenté certain avec les momies égyptiennes. Il est loin l’inspecteur Harry…


Avec ce film, on se rend compte encore une fois de l’étrange dualité de Clint Eastwood.

Ardent républicain, on pensait même l’avoir perdu définitivement en 2012 à la Convention de ces derniers avec l’étrange épisode où il parlait sur scène à une chaise vide représentant Obama, il a même plus ou moins soutenu Trump sur la dernière élection.

Cependant son film parle d’ouverture, de tolérance, d’entraide, d’empathie. Des valeurs qui ne viennent pas immédiatement à l’esprit quand on évoque le trublion blond de la Maison Blanche.


Outre la dimension sociale évoquée par sa situation de chômeur/retraité en galère, il se moque, comme dans Gran Torino, des clichés du racisme avec un humour fin.

Il parle aussi de rédemption, de famille, de pardon.

C’est un film complet avec du suspens, de l’émotion et de bonnes blagues donc.


C’est aussi avec grand plaisir qu’on retrouve toutes les cailleras chicanos déjà vues dans les films et séries. Tous mes locos sont là puto, orale vato !  Avec bien entendu leur senseï à tous, Andy Garcia, qui mène, comme dirait Tony M. , « la vie de rêve ».


Et s’il fallait rajouter une cerise sur le gâteau, c’est tiré d’une histoire vraie.

Bref, à voir. Je suis même pressé de le revoir.

Bon film !


@djazer