Le rappeur frappadingue de Détroit présente son dernier délire visuel…
Qu’ont l’acteur Jonah Hill, et Danny Brown en commun ? Au premier abord pas grand chose. L’un est trappu, vient de Californie, et aime faire marrer son monde, et l’autre est noir, vient de Déroit et aime rendre dingue ses voisins avec son rap psychédélique. Autant dire qu’ils dérangent, et pas qu’un peu. À eux-deux on peut être sûr de ne pas passer une soirée peinard. Tant mieux !
L’on savait le complice de McLovin (dans Superbad) férut de hip hop dans le civil, mais autant dire que rien ne le prédestinait à être réalisateur de clip. Il ne fallait pas l’attendre non plus dans un clip à la « Candy Shop » de 50 Cent, ou « Tip Drill » de Nelly, connaissant son penchant pour le hip hop sensé et esthétique.
Dans « Ain’t It Funny« , Jonah transporte Danny dans un univers façon sitcom familial des années 90. On se croirait facilement dans un bon vieux « Arnold & Willy« , voire « Punky Brewster » par moment.
Le scénario de base est celui de l’enfant déshérité qui débarque dans une famille de la classe moyenne supérieure, pour y foutre le dawa. Et niveau souk, Dee Luciano en connait un sacré rayon. Il n’a jamais à trop forcer son talent. Ni à l’image, ni au micro. Mention spéciale pour l’apparition de Gus Van Sant, et Joanna Kerns dans ce clip totalement barré. On rappelle que l’opus « Atrocity Exhibition » est toujours disponible dans les bacs et en streaming.
