Blasko, rappeur du 91, s’est retrouvé propulsé dans le rap game avec sa collaboration « Toutes options » en featuring avec Ninho sur « M.I.L.S 2.0 ». Entre rap percutant et mélodieux, le rappeur d’origine haïtienne poursuit sa lancée avec son nouvel EP « Mode Fantôme » sorti le 23 février dernier. Hypesoul s’est entretenu avec lui.
Peux-tu te présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas ?
Moi, c’est Blasko, rappeur originaire de l’Yerres, dans le 91. Je fais du rap depuis 10 ans.
Quels sont tes premiers contacts musicaux en tant qu’auditeurs ?
J’écoutais beaucoup les anciens comme Rohff et Booba. Le rap ricain avait aussi une place importante. Drake était souvent dans mes oreilles.
Et en tant qu’artiste ? Premier texte ? Première séance studio ?
Mon premier texte date de 2015. C’était un pote à moi qui rappait. Il allait souvent au studio. Un jour, je l’ai accompagné et j’ai testé ma voix sur une prod. C’est parti de là. Depuis ce moment, je n’ai plus lâché le rap.
Quelles sont tes influences musicales ? Des artistes qui t’ont marqué ?
Comme j’ai dit, j’écoutais beaucoup Drake, Rohff, Booba. Ils m’ont apporté dans l’approche de ma musique, dans sa conception. Leurs textes, leur manière de rapper et leur vision du monde m’ont impacté et ont forcément eu une influence sur ce que je réalise. Ce sont des grands noms de l’industrie. Je n’ai pas pu passer à côté de leurs influences.
C’est quoi la volonté derrière l’EP ?
Je voulais proposer de la nouveauté, montrer que je sais faire d’autres choses. Faire des sons plus ouverts, des sons à thèmes. Comme “Abou”, c’est mon premier morceau à thème, par exemple. Tenir un sujet tout le long d’un morceau, c’est par là que je voulais m’aventurer. Je voulais un peu m’éloigner de ce que je savais déjà faire en poussant légèrement la mélodie. Kicker n’est pas l’unique talent que j’ai en poche.
Pourquoi ce titre de « Mode Fantôme » ? Tu veux rester discret sur ta vie ?
Je l’ai intitulé “Mode Fantôme” parce que ça me ressemble. En effet, comme tu l’as dit, je reste discret sur ma vie. Rapper permet de me connaître davantage à travers mes morceaux. C’est un moyen de me dévoiler, de montrer ce que j’ai à l’intérieur de moi.
Sur « Répondeur », vous vous faites des passes avec ALP, ça n’a pas été trop dur à réaliser ?
Franchement, pas du tout. A la base, on voulait partir sur un morceau “classique”. Un couplet chacun et peut-être deux refrains. On a eu l’idée de proposer autre chose alors on a décidé de raconter une histoire en exerçant le passe-passe. Le morceau s’est effectué rapidement et naturellement. Je connais très bien ALP, ce qui a rendu fluide la création du son.
Comment ça se passe Blasko au studio ? Comment fais-tu de la musique ?
En général, c’est au studio que tout se passe. C’est là-bas que j’ai l’inspiration. Il peut arriver que j’écrive un couplet chez moi mais il ne sera pas aussi efficace qu’un couplet écrit au studio. En terme de prod, je peux en écouter partout. En voiture, chez moi ou au studio, peu importe. Ensuite, selon l’inspiration et le feeling, je sélectionne la prod et ça se passe au studio.
Ton son préféré de l’EP ?
“Abou” est mon son préféré de l’EP. C’est le dernier que j’ai enregistré donc j’en suis un peu attaché. En plus, c’est un morceau à thème, une nouveauté que j’ai voulu explorer. J’aime l’énergie qu’il dégage.
C’est quoi la suite après le projet ?
Je prépare déjà la suite. Je commence déjà à enregistrer des morceaux, j’en ai aussi de côté avec quelques featurings. Pour l’instant, je vais balancer des singles.
Comment te vois-tu dans 10 ans ?
Je me vois toujours rapper et vendre un maximum de CD.
Ton mot de la fin pour Hypesoul ?
Merci pour l’invitation ! Ce qui arrive, c’est sale !
Par Erwan Lebigot