Les BEURZLIFE, deux frères jumeaux d’origine algérienne, sont connus sur les réseaux sociaux pour leurs vidéos humoristiques telle que la capsule de série « T’ES PAS UN VRAI DZ SI… ». Par la suite, ils ont eu la grande idée d’organiser un tournoi de la Machine à coups de poing afin de dénicher le meilleur « cogneur » des quartiers de l’Ile de France. Hypesoul a tenu à en savoir davantage.
Peux-tu te présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Fayçal et je suis l’un des deux frères jumeaux de BEURZLIFE. Je suis acteur, réalisateur et scénariste.
Quand avez-vous commencé vos sketchs avec ton frère ? Comment s’est réalisé le premier sketch ? Pourquoi ce format de vidéos ?
Je réalise des vidéos depuis une douzaine d’années avec mon frère. Au début, on était un groupe de 6 personnes sur un format Youtube. On a commencé à faire pas mal de vues et ensuite on est allé sur Facebook. C’est là qu’on a commencé à se faire connaître parce que les gens pouvaient s’identifier. On a été partagé par des grosses pages. Ensuite, on s’est lancé sur Snapchat, TikTok, où ça a bien fonctionné. Enfin, on revient en force sur Instagram grâce aux Reels. Actuellement, on est présent sur la majorité des réseaux.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de réaliser des vidéos humoristiques ?
C’était un délire avec une bande de potes. Quand on a vu qu’il y avait de bons retours sur les réseaux, on a continué. Les compliments commençaient à nous parvenir et on a remarqué qu’on avait du talent. On y a pris plaisir et on n’a pas lâché. Plus de dix ans après, on est encore là. On est des passionnés.
Vos inspirations ? Humoristes préférés ?
En termes d’humoristes, Les Inconnus nous ont beaucoup inspirés. Par ailleurs, ce sont surtout les séries américaines avec les sitcoms (Ma famille d’abord, Le Prince de Bel Air…) H aussi nous a beaucoup impacté. On aime beaucoup le concept des blagues à chute. On voulait pencher sur un humour de la vie quotidienne, qui puisse toucher tout le monde.
Comment avez-vous vécu l’engouement autour de vos vidéos ?
On a fait des vidéos qui ont beaucoup tourné mais on n’a pas eu cet effet qui fait que ça a explosé. Avec le concept de “Voisins” sur Tiktok, ça a commencé à prendre. Puis, après, avec “Vrai DZ”, c’est là que ça a pété sur les réseaux.
Comment vous vous coordonnez avec ton frère jumeau ?
Mon frère ne voulait pas trop être devant la caméra. Réservé, il préférait être dans l’ombre. Lui gérait surtout la réalisation et me filmait. Moi, je préférais être en scène. Quand on réfléchissait à des scénarios, lui avait ce recul pour que je joue d’une certaine façon et moi je suivais ses conseils de réalisation. Avec “Voisins” et “Vrai DZ”, c’était comme ça que ça se passait.
Votre meilleur souvenir de tournage ?
En fait, c’est surtout la première vidéo de “Vrai DZ” en Thaïlande. Mon frère m’avait dit que je n’étais pas un vrai DZ si je ne montais pas la côte. On faisait du sport. Il a eu l’idée de mettre la musique de DBZ et la vidéo a pété. Par ailleurs, on s’est rendu compte qu’il fallait des vidéos avec du travail, de la réflexion, du montage, etc. En fait, c’est le concept le plus simple avec “Vrai DZ” qui nous correspondait le plus et qui nous a projeté le plus haut.
C’est quoi l’idée derrière le tournoi de la Machine à coups de poings ?
C’était de montrer un autre visage des quartiers en favorisant les liens et en organisant des rencontres. On voulait mettre en avant le bon côté des quartiers. On a prouvé que ça pouvait se passer dans la joie et le respect.
Comment se sont passées l’édition et la finale ?
Incroyable ! En toute honnêteté, je ne m’attendais pas à ça. Il y avait énormément de monde, c’était très bien organisé et présenté de façon gala. Les participants et le public ont joué le jeu. Il y a eu le phénomène du trash talk. Alors, les gens ont commencé à s’habituer et à apprécier les personnages sur les réseaux sociaux. L’ambiance était folle ! Cet événement m’a donné beaucoup d’idées pour la suite.
Y aura-t-il de prochaines éditions de la Machine ?
Oui, c’est prévu ! L’objectif, c’est de faire le tour de France et organiser ensuite un gros événement comme une espèce de Ligue des Champions pour la Machine. Marseille, Montpellier, Toulouse, seraient de la partie pour créer quelque chose d’énorme. C’est donc la suite logique.
Peux-tu partager le secret pour réaliser un bon score ?
Je pense que ce sont les numéro un de la Machine les mieux placés pour te donner leur secret ! (rire) Tout ce que je sais, pour faire un gros score, il ne suffit pas de faire un sport de combat. Ceux qui en font n’ont pas forcément réalisé les meilleurs scores. Pour te dire, les finalistes faisaient du handball, du volleyball. Je sais que c’est une histoire de technique, de puissance et de vitesse. Il faut savoir fusionner tout ça !
Ton mot de la fin pour Hypesoul ?
C’est top et ça déchire ! Merci pour la confiance !
Par Erwan Lebigot